Né le 25 mars 1966 à Cherbourg, Guillaume Sorel découvre la bande dessinée avec Comès et Pratt, mais c’est Cosey qui inspire ses débuts en dessin: Entre 1982 et 1990, il fréquentera entre autres les Arts appliqués de Lyon puis les Beaux-Arts de Paris. Il débute ensuite dans l’illustration, notamment pour le magazine de jeux de rôle « Casus Belli ». Il travaille également pour les éditions de jeux « Descartes » où il rencontre Thomas Mosdi: c’est le premier album chez Vents d’Ouest, « L’île des morts ». Quatre tomes suivront rapidement, affirmant un style d’une maturité et d’une personnalité hors du commun: de la couleur directe magnifique, un univers sombre et glauque, des thèmes angoissants et pénétrants. Quelques années plus tard, Sorel fait une nouvelle rencontre avec un scénariste au festival de Bruxelles, Mathieu Gallié. Ils réalisent alors le « Fils du Grimacier ». En 1996, Sorel fait des concessions et travaille avec un ancien de « Casius Belli » à la notoriété confortable, l’auteur des « Chroniques de la lune Noire », Froideval. Ensemble ils débutent « Mens Magna », une fiction Napoléonnienne. Les deux hommes se lient d’amitié mais leur collaboration s’arrète après 3 tomes. Son premier album solo viendra en 2000 avec « Mother » chez Casterman. C’est avec cet éditeur qu’il réalise également « Typhaon » avec Dieter. Mathieu Gallié le rejoint ensuite une nouvelle fois chez delcourt avec « Algernon Woodcock » en 2002.